Les missions principales de la CIVIS en termes de gestion des milieux aquatiques (GeMA) sont les suivantes :

  • élaborer des plans de gestion pour les cinq zones humides du territoire de la CIVIS (L’Etang du Gol, L’embouchure de la Rivière Saint-Etienne, l’impluvium de L’Etang-Salé, les mares de Cilaos, la zone humide des Makes), élaborer un contrat d’étang pour l’étang du Gol,
  • gérer le cordon dunaire de l’étang du Gol,
  • mettre en œuvre et superviser les premières opérations de restauration écologique de l’étang du Gol. 
Vue depuis la rive droite de la ravine du Gol (Saint-Louis)
Vue depuis la rive droite de la ravine du Gol (Saint-Louis)

Le territoire de la CIVIS comprend 5 zones humides :

  • L’étang du Gol
  • L’impluvium de L’Etang-Salé
  • Les mares de Cilaos
  • L’embouchure de la rivière Saint-Etienne
  • La zone humide des Makes

Au titre de sa compétence en GeMAPI, la CIVIS est coordonnateur des acteurs et doit élaborer les plans de gestion de ces sites.

La démarche est nouvelle, sauf pour le site de l’étang du Gol, qui a déjà fait l’objet de nombreuses études dont un plan de gestion et qui bénéficiera ainsi directement d’un contrat d’étang.

La fonction sociale de ces zones est une priorité car les zones humides sont des lieux d’attractivité pour les habitants qui aiment se retrouver au bord de l’eau.

Notamment pour les zones de L’Etang-Salé, de l’étang du Gol et des mares de Cilaos, les études mettront un accent sur le lien entre les zones humides et la population, sur les enjeux touristiques, sportifs et d’éducation à l’environnement, sur les itinéraires de liaison piétonne et sur la découverte de la nature que l’on protège lorsqu’on la connaît.

Après les phases de concertation, ces plans de gestion ou contrat d’étang déboucheront sur des plans d’actions concrets et qui seront mis en œuvre afin de contribuer au bon état écologique des zones humides.

La CIVIS a répondu à l’appel à projet de l’Agence Française pour la Biodiversité (AFB) afin d’obtenir des co-financements pour mettre en œuvre ces études.

II - La gestion du cordon dunaire de l’étang du Gol

L’étang du Gol est la plus grande zone humide du territoire de la CIVIS.

Hydrologiquement, il est alimenté par les ravines du Gol et du Maniron.

Il est relié à l’océan par un cordon dunaire.

Vue de l’emprise du cordon dunaire  de l’étang du Gol (Saint-Louis)
Vue de l’emprise du cordon dunaire de l’étang du Gol (Saint-Louis)

Lors de fortes précipitations, ce cordon dunaire peut empêcher l’évacuation des eaux pluviales vers l’océan et peut provoquer ainsi l’inondation du quartier de Bel Air par montée du niveau de l’étang.

Il est de coutume d’ouvrir ce cordon pour gérer la hauteur d’eau de l’étang tout en maintenant le niveau nécessaire au maintien de l’écosystème.

Jusqu’ici cette mission était assurée par la commune de Saint-Louis.

Au titre de sa compétence en GeMAPI, la CIVIS est maintenant responsable de cette ouverture en coordination avec la commune de Saint-Louis.

III - les premières opérations de restauration écologique de l’étang du Gol

Le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux Sud (SDAGE Sud), actuellement en cours de validation, a identifié l’enjeu : « Préserver les milieux aquatiques ».

Cet enjeu se structure en quatre défis, dont un sert de base aux premières opérations de restauration écologique de l’étang du Gol qui ont démarré début juin :

  • Reconquérir, valoriser et gérer une zone humide emblématique : la zone humide du Gol : stratégie de mise en place d'une gouvernance solide et globale à la zone humide du Gol (étang et gravières).
  • Une des stratégies voulues est ainsi de mieux faire valoir le rôle structurant de l’étang du Gol, afin d’une part de mieux le protéger, et d’autre part de restaurer les fonctionnalités de ce milieu très riche en mettant en place des partenariats avec les institutions, les usagers et les riverains.

Il s’agit de percevoir l’étang du Gol dans toute sa complexité et sa richesse, et ainsi appréhender de manière complémentaire :

  • ses facettes physiques : espace retenant de l’eau, avec des entrées, des sorties, avec des une ressources et une gestion de risques, …
  • ses facettes vivantes : chaînes trophiques, écosystèmes sains constitués d’une biodiversité dynamique, ou au contraire une invasion biologique contrariant la résilience du milieu, …)

pour définir des actions spécifiques simples, opérationnelles et pragmatiques. 

   Les actions en détail

Elle bénéficie aussi du partenariat de nombreux acteurs impliqués dans la préservation de la biodiversité notamment :

 

GeMA