Approbation du pan de financement prévisionnel pour la réalisation d’une étude portant sur la définition d’un schéma directeur de renaturation des centres-villes sur le territoire de la CIVIS.

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales ;

Vu l’exposé des motifs et les statuts de la Communauté d’Agglomération de la CIVIS ;

Vu la Convention d’adhésion Petites Villes de Demain de la CIVIS, signée le 08 avril 2022 par l’ensemble des partenaires ;

Les Français estiment qu’il n’y a pas assez de nature en ville et qu’il est prioritaire d’accorder plus de place aux espaces verts et à la végétalisation dans le quartier dans lequel ils vivent, chiffre qui atteint 79% des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville, dont la bétonisation issue de l’urbanisme de dalle est caractéristique. En effet, la végétalisation des villes contribue à rafraîchir les villes en luttant contre le phénomène d'îlots de chaleur urbains et à améliorer la résilience des zones urbaines face au changement climatique.

Cela comprend la préservation ou la création au sein des milieux urbains, des espaces de nature dans un but d’adaptation aux conséquences du changement climatique, notamment en visant le rafraîchissement urbain. Il inclut des co-bénéfices pour les populations d’espèces, les services écosystémiques ainsi que le développement d’espaces à vocation agricole ou de jardinage.

Dans l’objectif d’adaptation au changement climatique, à travers le Fonds Vert, l’Etat accompagne les collectivités qui souhaitent participer à la réduction des vulnérabilités liées au changement climatique via des solutions fondées sur la nature.

En ce sens, la CIVIS se doit de faciliter l’émergence de ce type d’espace en milieu urbanisé en élaborant un schéma directeur de renaturation des centres-villes ayant pour objectif :

• Renaturer les espaces avec des espèces indigènes et endémiques ;
• Préserver les axes d’écoulement naturel des eaux de ruissèlement pour une renaturation intelligente ;
• Améliorer la qualité paysagère des centres-villes ;
• Programmer l’aménagement zones de renaturation dans le temps (court, moyen, long terme)
• Améliorer les continuités et traiter les continuités écologiques en confortant les trames déjà existantes ;
• De développer et/ou s’engager dans des outils et actions d’animations locales.

La durée est de 9 mois, pour un coût prévisionnel de 350 000 € HT.  Le plan de financement prévisionnel est le suivant :

 

 

 

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