Les travaux de la première tranche étant terminés fin 2015, il a été proposé, lors du conseil communautaire du 12 décembre 2016, de dénommer la ZAC Pierrefonds Aérodrome « ZAC Roland Hoareau » afin de donner à cette opération davantage de visibilité et une incarnation populaire.

Il s’agit d’une juste reconnaissance de l’immense travail accompli par le regretté collègue au service du Sud dans son ensemble et qui a présidé aux destinées de cette zone durant de si longues années, sans jamais renoncer, y compris dans l’adversité.
Sollicitée sur cette proposition de dénomination, la famille de Roland Hoareau a donné son accord.

ZAC Roland Hoareau
Décédé le 19 février 2013. Issu d’une famille modeste de 5 enfants (père petit commerçant et mère femme au foyer). Directeur de l’antenne de l’AFPAR jusqu’à sa retraite (fin 2007/début 2008). Membre de l’UDR avec Michel Debré à sa création, il s’engage dans la vie politique notamment dans sa ville, Saint-Pierre. Elu conseiller régional en 1998, il exerce les fonctions de 1er adjoint au Maire de Saint-Pierre durant près de deux mandats de 2001 à 2013. Parallèlement, il est vice-président de la CIVIS et président du Syndicat Mixte de Pierrefonds. A ce titre, il participe activement à la gestion de la plateforme aéroportuaire et aux premières études d’aménagement de cette zone qui sera par la suite transférée à la CIVIS.



 

La volonté de la CIVIS s’inscrit dans le cadre de la réalisation du projet «Pierrefonds Grand Sud» qui se veut glo-bal et concilie troix axes de développement : la ZAC de Pierrefonds Aérodrome, Pierrefonds Village et l’aéroport de Pierrefonds

L'étage froid, hautes altitudes

De 1800-1900 jusqu’aux sommets, émergeant de la « mer de nuages », telle une île dans l’île, la végétation altimontaine est soumise à des écarts de températures très importants entre le jour et la nuit, un ensoleillement très important, et des périodes de gel. Les arbres y sont pratiquement exclus, et les forêts ne peuvent s’y développer.

Compte tenu de la sévérité du climat qui y règne, de la faible épaisseur de ses sols et de sa position sommitale, l’étage altimontain a été peu dégradé par les activités humaines. Les menaces qui pèsent sur la végétation de cet étage résident principalement dans les incendies, comme les incendies majeurs qui ont ravagé les Hauts de l’Ouest et la zone du Volcan ces dernières années et l’expansion des espèces exotiques envahissantes.

La végétation de cet étage est unique au monde !

En effet, et malgré une physionomie et des traits floristiques communs de la zone afro-subalpine (Afrique de l’Est, Madagascar, La Réunion), ici, 78% des habitas sont endémiques de La Réunion, près de 16% sont indigènes, et seulement 2 habitats sont exotiques.

 

Globalement cette végétation présente 2 aspects physionomiques principaux, que vous reconnaitrez en traversant, les maquis altimontains et les pelouses altimontaines.

« Les maquis altimontains »

Sous la dénomination de « maquis altimontains » sont regroupés plusieurs types de fourrés, distribués géographiquement en fonction de l’altitude, principalement. En descendant des sommets de l’île, vous pouvez distinguer aisément par leur couleur les landes à Branle blanc, Stoebe passerinoides des fourrés à Branle vert, Erica reunionensis, mais c’est surtout ce dernier que vous côtoierez le long du parcours.

« Les pelouses altimontaines »

Les pelouses et prairies altimontaines, pour la plupart endémiques de l’île, marquent le paysage de leur couleur jaune-dorée tranchant avec le vert glauque des Fourrés à Branle vert. Elles se sont développées là ou les arbustes altimontains ne pouvaient supporter l’engorgement en eau des sols. En effet, les couloirs de ruissellement des eaux ainsi que les points bas d’accumulation d’eau et de fins sédiments sont plus propices au développement de végétations herbacées. Ces végétations se distribuent alors en fonction de leur tolérance à l’ennoiement.

  • Altitude 1
  • Altitude 2

Focus sur espèce végétale caractéristique 

L’Ambaville, Phylica nitida, est un arbrisseau endémique de La Réunion et de Maurice, de la famille des Rhamnacées. Il s’associe très souvent au branle vert, Erica reunionensis, constituant ainsi les fourrés à Branle vert. 

  • L’Ambaville
  • L’Ambaville 2

Focus sur espèce animale caractéristique 

Le Taillevent, ou Pétrel de Barau, Pterodroma baraui, est un oiseau marin dont les sites de nidification se trouvent dans les Branles, entre 2200 et 2800 mètres d’altitude. Cet oiseau, endémique de La Réunion, en danger d’extinction, est protégé par arrêté ministériel. Les principales menaces pour le Pétrel de Barau sont les lumières urbaines qui attirent les jeunes à l’envol et les conduisent à s’échouer, les prédateurs terrestres introduits : chats, rats et chiens, le braconnage. 

  • Pétrel
  • Pétrel 2

La CIVIS propose un projet, situé sur la zone aéroportuaire de Pierre fonds, de grande envergure sur un périmètre de 87 ha environ.

 

Près de 60 hectares de terrains aménagés seront mis à disposition des entreprises (location baux à construction 35 ans) et qui permettront la construction de près de 430 000 m2 de locaux pour les activités.

La ZAC est traversée de part en part par le TCSP et Il est prévu d’y réaliser une gare (pôle d’échange avec locaux voyageurs – parking relais – passerelle piétonne - représentant 19 000 000 €) à proximité de l’équipement public. 

Commercialisation

 

La 1ère Tranche a é té pré-commercialisée à 100 %

 

La charte Eco-sportive de la CIVIS
La charte Eco-sportive de la CIVIS

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L'étage littoral
L'étage littoral

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L'étage chaud et sec
L'étage chaud et sec

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L'étage chaud et humide
L'étage chaud et humide

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L'étage frais et humide
L'étage frais et humide

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L'étage froid, hautes altitudes
L'étage froid, hautes altitudes

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L'étage chaud et humide

Des basses terres à 800m d’altitude environ, principalement sur la côte-au-vent, mais également une mince frange altitudinale sur la côte-sous-le-vent, cet étage présente aujourd’hui majoritairement des surfaces agricoles, champs de canne à sucre principalement, mais aussi géranium, ainsi que des zones urbaines. Les surfaces de végétations originelles ou peu impactées de cet étage sont donc considérablement réduites

Le climat de cet étage est marqué par une pluviométrie très élevée, à partir de 2 mètres et jusqu’à 7 mètres de pluies par an, sans saison sèche marquée, et l’hygrométrie de l’air est toujours très élevée De plus, les températures sont chaudes, supérieures à 17°C de moyenne annuelle. En sous-bois, les variations thermiques et hygrométriques journalières sont considérablement atténuées.

Bien que le recensement et la description des différents types de végétation de cet étage soient encore en cours, il existe selon toute vraisemblance plus de 25 types de végétations différents, des prairies humides, des fougeraies, des fourrés, des forêts. Une estimation évalue à plus d’1/3 la proportion de végétation endémique de La Réunion, au sein de cet étage ! Cependant, l’expansion des espèces exotiques envahissantes menace toujours l’intégrité de ces végétations uniques au monde. Ne les propagez pas !

 

« Les forêts de bois de couleur des bas » 

Sous l’appellation réunionnaise de « forêt de bois de couleur des Bas », sont regroupés plusieurs types de forêts tropicales chaudes et humides. Ces forêts se reconnaissent à leurs arbres aux troncs droits, s’élevant à 15 m de hauteur en moyenne. Sous la canopée dense, le sous-bois est généralement assez clairsemé, d’accès relativement aisé, bien que parcouru de lianes ; les fanjans  trouvent à l’abri de cette canopée l’humidité qui leur est suffisante ; de petites fougères épiphytes habillent les bases des troncs tandis que les orchidées épiphytes occupent les branches. Le sol est piqueté de fougères et de jeunes arbres et arbustes en devenir.

« Les forêts de moyenne altitude à bois de perroquet  »  

Les forêts à Bois de perroquet, Cordemoya integrifolia, sont typiquement les forêts de moyenne altitude (à partir de 500m d’altitude) sur forte pente lorsque la pluviométrie est supérieure à 3m/an. La frondaison dense du Bois de perroquet, faites de larges feuilles sombres, induit une baisse de luminosité dans le sous-bois, par rapport aux formations végétales attenantes. Cette faible luminosité peu favorable au développement de plantes dans le sous-bois.

Sur les pentes souvent fortes où se développent se type de forêt, souvent la Paille-sabre, Machaerina iridifolia, une cypéracée indigène couvre le sol, quand elle n’est pas remplacée par la longose, Hedychium gardnerianum, espèce envahissante très problématique pour la régénération des forêts indigènes, en particulier aux Makes.

Focus sur espèce végétale caractéristique 

Le Petit Natte, Labourdonnaisia calophylloides, est endémique de La Réunion et Maurice. C’est un bel arbre qui pousse à La Réunion dans la forêt tropicale humide des Bas jusqu'à 800 m d'altitude, reconnaissable à la couleur rosée de ses jeunes feuilles.

  • Le Petit Natte 1
  • Le Petit Natte 2
  • Le Petit Natte 3

 

Focus sur espèce animale caractéristique 

Appelé Oiseau la Vierge, ou Chakouat, le Terpsiphone bourbonnensis est un petit passereau forestier insectivore reconnaissable à sa longue queue et à ses teintes contrastées roux, gris, noir bleuté chez le mâle. Cet oiseau est endémique de La Réunion, protégé par arrêté ministériel.

  • Oiseau la Vierge 1
  • Oiseau la Vierge 2
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